Lutte contre le coronavirus : YMCA Kolda poursuit la sensibilisation dans les zones rurales

Chaque famille visitée reçoit ce kit d'hygiène pour se protéger
Le Sénégal a franchi cette semaine la barre des   3 000 cas contaminés au coronavirus. Un chiffre qui renseigne sur la rapidité de la propagation de la maladie et de la gravité de la situation. Convaincue que seule une prise de conscience individuelle et collective peut aider à stopper à la propagation du coronavirus, YMCA Sénégal multiplie les actions de sensibilisation sur le terrain. 

À Kolda, la branche locale maintient sa stratégie de sensibilisation dans les zones reculées qui abritent le plus souvent les couches vulnérables. Pour sa troisième sortie hors de Kolda, l’équipe de YMCA s’est rendu au village de Guida Mariétou, situé à une quinzaine de Kilomètres de Kolda et faisant partie de la Commune de Saré Bidji.
L’équipe a visité 15 ménages pour les sensibiliser sur les gestes barrières contre la COVID 19. Au total, 219 personnes ont été touchées par cette activité. L’une des particularités de cette sortie en milieu rural est la visite de 02 daraah (école d’apprentissage du Coran) dont les effectifs tournaient entre 30 et 35 enfants avant les mesures prises par le gouvernement du Sénégal, interdisant tout regroupement. 
YMCA Kolda a reproduit le même schéma de sensibilisation qu’elle adopte avec les populations des zone rurales, à savoir une sensibilisation sur les gestes barrières, une démonstration du lavage des mains avec du savon et la mise à disposition des ménages du dispositif de lavage des mains et de produit d’hygiène comme le savon et l’eau de javel. 
À cela, s’ajoute une distribution de masques faciaux aux membres des ménages. AU court de cette visite à Guida Mariétou 106 masques distribués.

Cette visite de terrain a aussi permis à l’équipe de YMCA Kolda de se rendre compte de la difficile situation que vivent les populations du fait de la pandémie. « La pandémie du coronavirus nous a mis dans une situation très difficile, car pratiquement toutes nos activités sont ralenties. Déjà que nous vivions dans une précarité et du fait des restrictions sur les déplacements, nous ne pouvons même plus mener convenablement nos activités de commercialisation de nos produits. Des activités dont on tirait principalement nos revenues pour subvenir aux besoins de nos familles », déplore un chef de famille.