Africa we want (l'Afrique que nous voulons) : 2063 c’est maintenant !


Le rêve des peuples africains d'ici à 2063 est de voir le continent prospère, intégré et uni sur le plan politique et dont le développement est axé sur les populations. Dans ce rêve, les jeunes sont les acteurs principaux avec un rôle de conduction du changement. Or, les jeunes d’Afrique sont aujourd'hui confrontés à plusieurs défis. Le chômage l'exclusion dans les instances de décisions, la déperdition entre autres. Eprouvés et désorienté, ils ont du mal à retrouver leur voie. 


Il convient dès lors de chercher à replacer ces jeunes dans leur rôle en les aidant à relever les défis auxquels ils font face aujourd'hui pour pouvoir prendre la place de conducteur qui est la leur dans le wagon du développement pour que le rendez-vous de 2063 soit honoré. 


YMCA, fidèle à sa mission de renforcement des capacités des jeunes s'est inscrit dans cette logique en adoptant le projet « Africa we want » qui se fonde sur les 7 aspirations de l'agenda 2063. L’idée est de participer à la formation de jeunes citoyens avec de la voix, de l’espace et les capacités d’impulser le changement voulu en Afrique. 


Pour ce faire, il est nécessaire que ces jeunes soient conscientisés et leurs problèmes pris en compte. C’est ainsi que le mouvement YMCA a initié un certain nombre d’activités depuis la journée de la jeunesse africaine en Novembre dernier, qui visent à donner la parole aux jeunes pour partager sur des questions qui leur tiennent à cœur. Parmi elles, l’emploi des jeunes. En effet, pour expliquer le départ massif de milliers de jeunes des vers l’Europe dans le cadre de l’émigration clandestine noté au Sénégal, beaucoup de leurs pairs ont indexé le taux de chômage grandissant et le désespoir face au manque d’emploi. 

C’est pour aider à résoudre ce problème qui pourrait constituer un sérieux blocage à l’épanouissement des jeunes pour assumer correctement leurs responsabilités, que YMCA Sénégal a convié des experts de la question autour de panel pour donner des pistes qui aideraient à « résoudre l'équation qui cache la clé du développement ».

Ces panels, moment d'échanges et de renforcement ont permis aux jeunes de comprendre que le problème de l’emploi des jeunes peut bien être résolu. Mais pour cela, il faut plus que des efforts de l’état. Il faut un engagement des jeunes et un investissement personnel. Et c’est là, l’amorce de l’Afrique que nous voulons.