La délégation de Y care en visite de terrain dans la vallée de Baghagha |
Lancé en 2017 avec comme objectif de créer une nouvelle génération d’entrepreneurs agricole dans la région de Casamance, le Projet Ampa Awagna va bientôt boucler sa première phase d’exécution (2017-2020). Moment saisi par le partenaire Y Care pour venir évaluer les actions menées jusque-là. En effet, le partenaire technique du projet a dépêché son chargé du suivi-évaluation et son responsable de la mobilisation des ressources, accompagnés d’un des partenaires financiers pour une visite dans les zones d’exécution du projet, dans le but de mesurer l’état d’avancement des activités effectuées.
Arrivée à Dakar le 9 juillet, la délégation de Y Care a d’abord eu un entretien avec le Directeur Exécutif National avant de se rendre à Ziguinchor le 11 juillet pour rencontrer les parties prenantes. Sur place, une réflexion a été menée avec les intervenants du projet, sur les résultats atteints, les défis relevés et à relever, sur une possible amélioration du partenariat et un suivi effectif pour dessiner les perspectives pour leur 3ème année de collaboration.
Cette visite est déterminant pour la suite du projet qui doit entrer dans sa deuxième phase en 2020. Des perspectives de collaboration avec les partenaires financiers et techniques locaux sont aussi en vue d’assurer une pérennisation du projet dans une zone où l’agriculture constitue un maillon fort de l’économie.
Le projet Ampa Awagna s’inscrit dans la politique d’accompagnement des jeunes pour réduire le chômage et lutter contre l’insécurité alimentaire dans les trois régions du sud que sont Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, ce projet d’une durée de 6 ans, s’articule autour de 2 phases de 3 ans chacune. La première qui s’étale de 2017 à 2020 et la seconde, de 2020 à 2023.
« Ampa Awagna » est déroulé dans 8 communes des 3 régions et a pour cibles principales les jeunes âgés entre 14 et 35 ans dont 50% de femmes et 10% de personnes vivant avec un handicap. Il s’agit de former 800 jeunes sur les techniques agricoles locales telles que l'agriculture pluviale et le maraîchage à petite échelle. Avec les surfaces disponibles dans la vallée de Baghagha Tobor, ces jeunes pourront augmenter leur rendement en créant des agro-entreprises et en étant compétitifs sur le marché. Ils pourront ainsi être autonomes et indépendants grâce aux formations et aux subventions reçues.
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